Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour d’Aurélie LAROUSSIE, Présidente de l’association FFOC (Femmes des Forces de l’Ordre en Colère) et de Delphine BERDET (Trésoriere) pour un dîner débat sur le thème :
« Quel quotidien pour les familles des forces de l’ordre »
« Sous l'uniforme, il y a un papa, un mari, un fils, une sœur ! » rappelle aurélie Laroussie Présidente des FFOC (Femmes des Forces de l’Ordre en Colère). Elle dénonce ainsi les « agressions à répétition », « l'irrespect », les menaces sur leurs familles mais aussi les « conditions de travail déplorables » dont sont victimes leurs époux. Les revendications de FFOC sont simples : simplification et anonymisation des procédures judiciaires afin de garantir l'anonymat de leurs époux et leurs familles par ricochet , une justice plus ferme pour les agresseurs, la reconnaissance de la "discrimination professionnelle" et la mise en place d'un « réel accompagnement » (psychologique, aides sociales), en cas d’agression. De même, d’année en année, les budgets consacrés à la sécurité et à la défense sont amoindris, laissant les forces de l'ordre sans moyens de se protéger. De la même façon, les périodes de repos raccourcissent et la vie de famille en pâtit de plus en plus ainsi que les difficultés du système des mutations . Sur les réseaux sociaux, les incitations à la haine envers les familles de policiers se multiplient. Pour les enfants, la consigne est : « Surtout ne dis pas que ton père est policier ! ». Sans oublier la « discrétion », pour préserver un semblant de vie privée, fait aussi partie des revendications de FFOC : Par exemple éviter de recevoir sa fiche de paie par la poste, dans une enveloppe de la Police nationale. Il n'y a pas mieux pour se faire repérer. C’est un combat de longue haleine que mène Aurélie Laroussie avec l’association FFOC, mais son ardeur à porter cette lutte n’a d’égal que sa détermination
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