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Diners-débat

  • Petit Déjeuner Débat décembre 2025

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    Une quarantaine de personnes se sont retrouvés autour de Patrick DE STAMPA, pour un petit déjeuner débat, sur le thème :

    « L’avenir des chambres de commerce et d’industrie »

    Historiquement, les chambres de commerce ont accompagné et structuré le développement économique. Les premières organisations du commerce se sont formées autour des ports :

    ·         Marseille en 1599

    ·         Bordeaux en 1705

    ·         Bayonne en 1726

    ·         Paris en 1803

    Les chambres de commerce sont des établissements publics chargés de représenter les intérêts des entreprises et de les soutenir dans leur croissance. Elles informent, conseillent et accompagnent les dirigeants et repreneurs d’entreprises sur de nombreux sujets : formalités, élaboration de business plans, financement, gestion, export, transition numérique, etc. Certaines assurent également la gestion ou la cogestion d’équipements structurants tels que ports, aéroports, centres de congrès, écoles de commerce ou centres de formation.
    Elles réalisent par ailleurs études, avis et expertises à destination des pouvoirs publics.

    Traditionnellement, leur financement reposait sur une quote-part de la taxe professionnelle versée par les entreprises. En 2013, estimant que les chambres disposaient d’une trésorerie trop importante, l’État a décidé de réorienter leur financement : les chambres territoriales ne perçoivent désormais qu’une part du montant inscrit au budget national pour l’ensemble du réseau. Cette réforme a permis à l’État de récupérer une ressource financière supplémentaire, tandis que les chambres ont dû réaliser 66 % d’économies et réduire leurs effectifs, passant de 25 000 collaborateurs en 2013 à 14 000 en 2025.

    Pour le budget 2026, le Premier ministre avait initialement demandé 2 % d’économies et évoqué 3 000 suppressions de postes, sans précision. Finalement, il est demandé aux chambres de réaliser 33 % d’économies, ce qui laisse entrevoir environ 3 000 licenciements supplémentaires. Pour la clarté des débats, cette réalité aurait pu être clairement annoncée. Les budgets des chambres sont désormais extrêmement contraints.

    Or, le développement économique nécessite une vision au minimum à court et moyen terme. L’instabilité actuelle freine les projets et l’élaboration de stratégies cohérentes. Le président de la CCI de Bordeaux, Patrick Seguin, propose d’engager une rationalisation d’ampleur et de supprimer les doublons. Des économies sont possibles si nous avons le courage de repenser l’ensemble de notre organisation administrative, souvent qualifiée de "millefeuille" : État, régions, départements, intercommunalités…

    Les chambres de commerce resteront au service de tous et continueront à défendre le principe de proximité, un principe qui s’est trop souvent perdu dans de nombreux secteurs.

    Retrouvez les photos en cliquant sur le lien ci-desous :

    https://photos.google.com/share/AF1QipOjIZ08C3U2ghQJ5B81pOz0xVoMS02VaqiyzVg4bYF86sYJYC-MHXZobvu7Yp_vSQ?key=WEpCU1FsTFk1Tno2V0t0LWRFQW1fNXRBSUpaSFN3 

  • Diner Débat Novembre

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvées autour de Lucas Bengoechea Ostéopathe, Ostéopathe, fondateur de l’association Théra, pour un diner débat sur le thème :

    « Les soignants s’occupent des patients, mais qui s’occupe d’eux ? »

    Les soignants consacrent leur vie à aider les autres, mais eux-mêmes souffrent d’un manque de soutien et d’un système de santé qui les épuise.
    Les chiffres sont alarmants : plus de la moitié ont vécu un burn-out, beaucoup souffrent de douleurs chroniques, d’agressions, de surcharge de travail, et près de 9 soignants sur 10 estiment que leur propre état de santé impacte négativement celui des patients.
    Face à des conditions de travail de plus en plus difficiles – manque de temps avec les patients, pression administrative, violence verbale, isolement, surcharge émotionnelle – de nombreux soignants s’effondrent, parfois dramatiquement.
    La société attend d’eux une résistance surhumaine, les poussant à s’oublier.
    Pour y répondre, quelques initiatives nationales existent, comme l’Institut SPS, qui propose écoute 24h/24 et 7j/7, structures d’accueil, formations, études et actions auprès des pouvoirs publics. L’objectif : faire de la santé des soignants une grande cause nationale.
    Mais l’essentiel se joue aussi localement. C’est dans cet esprit qu’est née Théra, au Pays Basque : un réseau d’entraide communautaire pour soignants, médico-sociaux et étudiants en santé. Théra propose des cercles de parole, des activités physiques et de détente, des afterworks, des conférences, des formations humaines (ex. communication non violente), ainsi qu’un colloque annuel.
    Déjà 150 membres ont rejoint le mouvement.
    À horizon 2026–2027, l’objectif est de créer une plateforme digitale et un système d’échange de soins entre soignants.
    Pour améliorer la santé des professionnels, les territoires doivent s’engager : soutenir les réseaux locaux d’écoute, faciliter la prévention, alléger la charge administrative, mettre des lieux à disposition, et encourager les financements publics/privés et le mécénat.
    En conclusion, même si le système de santé nécessite une réforme profonde et que le contexte politique inquiète, il reste possible d’agir concrètement. C’est ce que Théra s’efforce de faire localement, pour redonner souffle et solidarité à celles et ceux qui soignent les autres.

    Retrouvez les photos : 

    https://photos.google.com/share/AF1QipNAiPteEJXh3ypsD4UMHGyiQvD9ZPsRzRLCzxL0vtohOlDIjM_7OrnMPZo7rhQAQQ?key=cGpKeFQ4czU3QWpRVF9KRjdYQ1BqLTFVbm5qMWVB

  • Diner débat Octobre

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvées autour de Florian PORTA BONETE, psychiatre, chef de service au centre hospitalier Charles-Perrens à Bordeaux, pour un  dîner debat sur le thème : 

    « La santé mentale en France »

    Avec treize millions de personnes concernées par un trouble psychique chaque année en France, la « médecine de l’âme » s’est installée au cœur de la santé publique de ce XXIème siècle - importance reconnue par la labellisation de la santé mentale en tant que Grande cause nationale en 2025. Qui n’a d’ailleurs pas connu des difficultés de santé mentale, pour soi-même ou ses proches ?

    A la fin de l’année de la santé mentale, une certaine morosité règne pourtant toujours parmi les acteurs du soin, les patients et leurs proches : listes d’attentes interminables pour avoir un rendez-vous, difficultés d’accès à certains traitements, stigmatisation des personnes atteintes de troubles psychiques… 

    En se basant sur l’ouvrage collectif La santé mentale en France (LEH, 2024), le propos se concentre donc sur une illustration de ce que sont les grands troubles psychiatriques aujourd’hui. Nous venons ensuite à l’organisation des soins, y compris au niveau du pays basque. Enfin, nous évoquons les liens entre santé mentale et société, notamment sous l’angle de la déstigmatisation, et à propos du rôle des élus locaux dans la promotion de la santé mentale, à l’aune des élections municipales à venir. 

    Nous illustrons par les innovations en cours, qui redessinent les pratiques du quotidien. On peut citer par exemple le développement de nouveaux traitements, comme la stimulation magnétique transcrânienne ou la thérapie par substances psychédéliques, ou encore la place croissante des personnes concernées et de leurs proches dans le système de soins. 

    Nous concluons en évoquant les enjeux de prévention à titre individuel et collectif : comment peut-on entretenir une bonne santé mentale pour soi-même et ses proches ?

    Retrouvez les photos

    https://photos.google.com/share/AF1QipO2zyFDehEB7uOYNbIkickCR3zphVSpgv2UG8J5xzv6-rQUkNEZw-UhXQgJ0zVAvw?key=dTItMGpaYVJ3ZDYzallFRmdEU1BnR3lpQTU3dGFB

     

  • Diner débat Septembre 2025

     

     

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    Une soixantaine  de personnes se sont retrouvés autour de Sybille JOST, Conseil en gestion de patrimoine, pour un dîner débat sur le thème :

    « Quelles sont les attentes des femmes en matière de gestion de patrimoine »

     

    Nous avons accueilli avec beaucoup de plaisir Michèle Alliot-Marie, qui a pris le temps de saluer chaleureusement les participants avant le début du dîner débat 

     

     

    Sybille JOST, Gérante fondatrice du cabinet de gestion de patrimoine global VALORIAL groupe PATRIMMOFI, met en lumière les attentes spécifiques des femmes en matière de gestion de patrimoine. Elle souligne le tabou culturel entourant l’argent et la difficulté pour les femmes à s’approprier ce sujet. Historiquement, leur autonomie financière est récente (1965 pour l’ouverture d’un compte bancaire sans autorisation maritale, 1985 pour l’égalité patrimoniale dans le couple). Aujourd’hui, elles sont des actrices clés du patrimoine, mais elles rencontrent encore des blocages liés à la légitimité ou à la confiance en leurs capacités. Beaucoup néanmoins sont déjà averties et leurs demandes sont pointues et spécifiques.

    En effet, leur parcours diffère souvent de celui des hommes : carrières interrompues, pensions plus faibles, espérance de vie plus longue. Elles privilégient la sécurité, la transmission et une vision globale, plus holistique, de leur patrimoine, souvent liée au bien-être familial et à la pérennité des valeurs. Les attentes majeures concernent la stabilité, la pédagogie (expliquer clairement, sans jargon), l’autonomie dans la décision et la confiance avec leur conseiller.

    Les profils sont variés : jeunes actives, mères de famille, entrepreneures, femmes divorcées, retraitées ou veuves. Chacune vit des moments de vie déterminants (mariage, divorce, changement de carrière, veuvage, héritage) qui modifient leurs besoins patrimoniaux. L’organisation financière dans le couple, longtemps dominée par les hommes, tend à s’équilibrer, mais la demande d’autonomie reste forte.

    Pour les professionnels, répondre à ces attentes exige écoute, transparence, explications accessibles, accompagnement humain et de long terme. C’est à la fois un enjeu éthique et une opportunité stratégique : mieux comprendre les femmes, c’est mieux servir tous les clients et bâtir une relation durable.

    Retrouvez les photos :

    https://photos.google.com/share/AF1QipNoC9bCz8d6EG6st0F3DJVxUkFXEDJXVbj174cuQx8TNUOmwoD1Zd569n0GLA8UCg?key=RmF6bnNhdDRKcnVHVEVxaWhhU3NKWDBxeGVNLThR

  • Diner Débat Août

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvées autour de Sébastien HIRIBARREN,  Président du club d’entreprises transfrontalier AURRERA pour un dîner-débat sur le thème :

     

    « Réseaux d’entreprises : Créer des connexions pour se développer »

     

    Les clubs d'affaires (ou réseaux d'entreprises) sont des regroupements d'entrepreneurs et de professionnels partageant des intérêts communs.

    Ces organisations permettent aux participants d'agrandir leur réseau professionnel, de trouver des possibilités de travail ensemble afin de développer leurs activités et de partager leurs expériences professionnelles et connaissances.

    Appartenir à un club d'affaire, c'est aussi accéder à de nombreuses ressources et opportunités (offres d'emploi, invitation à des événements exclusifs...) qui renforcent la valeur de l'adhésion.

    Les réseaux d'entreprises sont nombreux et prennent des formes différentes avec "des géants" présents à travers le monde entier et des initiatives plus locales telles que le club d'entreprises transfrontalier "Aurrera" que Sébastien Hiribarren a créé et qui a pour objectif d’unir les entreprises des deux côtés de la Bidassoa : 

    Contrairement à d’autres initiatives transfrontalières, souvent ciblées sur une filière, Aurrera rassemble un large éventail d’entreprises. Le club est ouvert à tous. Les réunions, au rythme d'un rendez-vous par trimestre, se déroulent à Ficoba, le parc des expositions d’Irun.

    Ils comprennent toujours un cocktail final facilitant le réseautage.

    En complément, les membres sont invités à partager des expériences optionnelles qui permettent aussi de se retrouver à d'autres occasions au fil de l'année.

    Retrouvez les photos :

    https://photos.google.com/share/AF1QipPOewmxSWCK9H8UYiaCNY26JyTa2CwsGlrw13oLKErEJ-_s4ASZCNzFT_QS5Ur2RQ?key=UnVweGJsLWxDOC1UZndKc2xOQlVud1pXNC1jQW1B