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Diners-débat

  • Diner Débat Août

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvées autour de Sébastien HIRIBARREN,  Président du club d’entreprises transfrontalier AURRERA pour un dîner-débat sur le thème :

     

    « Réseaux d’entreprises : Créer des connexions pour se développer »

     

    Les clubs d'affaires (ou réseaux d'entreprises) sont des regroupements d'entrepreneurs et de professionnels partageant des intérêts communs.

    Ces organisations permettent aux participants d'agrandir leur réseau professionnel, de trouver des possibilités de travail ensemble afin de développer leurs activités et de partager leurs expériences professionnelles et connaissances.

    Appartenir à un club d'affaire, c'est aussi accéder à de nombreuses ressources et opportunités (offres d'emploi, invitation à des événements exclusifs...) qui renforcent la valeur de l'adhésion.

    Les réseaux d'entreprises sont nombreux et prennent des formes différentes avec "des géants" présents à travers le monde entier et des initiatives plus locales telles que le club d'entreprises transfrontalier "Aurrera" que Sébastien Hiribarren a créé et qui a pour objectif d’unir les entreprises des deux côtés de la Bidassoa : 

    Contrairement à d’autres initiatives transfrontalières, souvent ciblées sur une filière, Aurrera rassemble un large éventail d’entreprises. Le club est ouvert à tous. Les réunions, au rythme d'un rendez-vous par trimestre, se déroulent à Ficoba, le parc des expositions d’Irun.

    Ils comprennent toujours un cocktail final facilitant le réseautage.

    En complément, les membres sont invités à partager des expériences optionnelles qui permettent aussi de se retrouver à d'autres occasions au fil de l'année.

    Retrouvez les photos :

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  • Diners débat Juillet

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour de Marie d’Albarade, auteure et autoéditrice, pour un dîner débat sur le thème :

     

    « Du brouillon à l’édition » 

     

    Maider Arosteguy, Maire de Biarritz, nous a fait l’amitié d’être parmi nous

     

    Issue d’une lignée de libraires installée à Biarritz à la fin du XIXe siècle — la Librairie Lefait, alors très renommée — Marie d’Albarade a grandi entourée de livres et d’histoires, au sein d’une famille solidement tournée vers la culture et la mémoire locale. Arrière-grand-père libraire, grand-père écrivain lauréat de l’Académie française, et, plus loin dans l’arbre généalogique, un ancêtre corsaire devenu ministre de la Marine : un riche héritage qu’elle a su faire sien.

    Enseignante de formation, en France et à l’étranger, elle revient finalement à ses racines basques pour créer une structure de soutien et de rattrapage scolaire, tout en se consacrant à ce qui l’anime depuis toujours : raconter l’histoire de Biarritz et de sa région. D’abord publiée chez Atlantica — notamment pour La Belle Histoire du Pavillon Royal et les deux volets de La Belle Histoire des Palaces de Biarritz —, elle choisit en 2023 la voie de l’autoédition, par conviction et par goût de l’indépendance. Elle fonde alors les Éditions d’Albarade, où elle actualise ses ouvrages et garde un contrôle total sur sa création.

    « C’est une aventure complexe mais passionnante. Il ne faut pas craindre de porter plusieurs casquettes : auteure, éditrice, communicante, gestionnaire… Mais cela me permet de tout choisir et de rester fidèle à ma vision. » 

    Durant son intervention, Marie d’Albarade a évoqué les réalités concrètes de l’autoédition : charge de travail importante, nécessité d’apprendre de nombreuses compétences (communication, réseaux sociaux, logistique), investissements initiaux… Mais aussi, et surtout, la liberté totale de création, les échanges humains riches avec les lecteurs, la collaboration avec des professionnels de confiance, et la satisfaction de faire vivre un patrimoine auquel elle tient profondément.

    Marie a aussi annoncé la sortie mi-septembre de La Belle Histoire des Plages de Biarritz, premier tome d’une nouvelle série saluée par la Ville de Biarritz. Pour l’occasion, une conférence de lancement aura lieu à la Médiathèque de Biarritz le 27 septembre. Un autre rendez-vous est fixé en décembre, cette fois au Musée historique, où l’auteure abordera la deuxième partie de La Belle Histoire des Palaces de Biarritz.

    Enfin, elle a exposé avec sincérité les défis et les récompenses de l’autoédition, une voie exigeante où l’on doit jongler entre les rôles d’auteure, éditrice, communicante et gestionnaire. Une expérience rigoureuse, certes, mais riche de liberté et de satisfaction. Cette aventure, parfois solitaire, est d’autant plus précieuse qu’elle offre une autonomie quasi inexistante dans l’édition classique ; une autonomie au cœur de sa démarche artistique. 

    Marie d’Albarade a aussi souligné l’importance de croire en soi, d’oser se lancer, de bien s’entourer, d’avancer pas à pas, de rester à l’écoute de ses lecteurs, et de ne pas sous-estimer l’aspect financier.

    Un message sincère et encourageant, à l’image de cette rencontre chaleureuse, où livres, histoire et passion se sont mêlés avec simplicité et profondeur.

    Retrouvez les photos :

    https://photos.google.com/share/AF1QipOph9inKSGcwum5hZNyB9LIrDnwoYiomPAqxhD4qb0TIfueO5gtX_5TykJ7niKsdA?key=NUZzS20wM1pqcDNSaXBNeUV0LUxtWFZMLWdac2ZR

  • Diner Débat Juin 2025

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    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Michel BERGER, conseil en communication, pour un dîner débat sur le thème :

    « L’intelligence Artificielle et la santé pour vivre mieux, plus longtemps »

     

    L'intelligence artificielle (IA) révolutionne le domaine de la santé, offrant des opportunités sans précédent en matière de diagnostics précis, de traitements personnalisés et de gestion optimisée des établissements de santé. Moteur technologique essentiel des sociétés de demain, elle joue un rôle central dans la transformation des pratiques médicales. En 2025, quels sont les usages de l'IA en santé ?

    Recherche et développement

    ·         L’Intelligence artificielle transforme profondément la recherche biomédicale en accélérant et en optimisant de nombreux processus.

    ·         Elle joue un rôle central dans la découverte de médicaments, en identifiant des cibles thérapeutiques potentielles et en modélisant les réponses à de nouveaux composés. Par exemple, les réseaux de neurones artificiels permettent d’analyser rapidement des milliards de molécules pour sélectionner les plus prometteuses.

    ·         Elle optimise la conception des essais cliniques, en réduisant les coûts et les délais tout en rendant la sélection des patients plus représentative. Grâce à un suivi en temps réel, les protocoles peuvent être ajustés en fonction des résultats.

    ·         Elle est également précieuse pour structurer et exploiter les données médicales. Elle peut organiser et étiqueter un ensemble de données hétérogènes, facilitant ainsi leur utilisation et leur extraction pour la recherche.

    ·         Enfin, elle améliore l’exploration des publications scientifiques et l’analyse des résultats de recherches grâce à des techniques de fouille automatique de données. 

     

    Diagnostic et prédiction

     Radiologie

    En analysant avec rapidité et précision des données sous diverses formes, comme les radiographies, les IRM ou les scanners, l’intelligence artificielle offre un appui considérable aux professionnels de santé. Les systèmes d'IA permettent notamment une détection précoce des risques de maladies grâce à l'analyse prédictive.

    Les plateformes d'analyse d'imagerie médicale par exemple, sont capables de détecter rapidement des fractures ou de diagnostiquer des pathologies complexes comme le cancer ou les troubles neurologiques dès leurs premiers stades. En mettant en évidence les zones concernées, ces outils permettent d'accélérer le diagnostic et de guider le praticien.

     Chirurgie

    En chirurgie, l'IA se révèle également précieuse, notamment avec les systèmes robotisés assistés par IA utilisés dans des interventions de haute précision.

    De plus, l'intégration d’un ensemble de données liées aux opérations dans des modèles d'IA permet de prédire les suites opératoires. Ces prédictions reposent sur des analyses complexes et fiables, offrant aux chirurgiens une aide à la prise de décision pour diagnostiquer et minimiser les complications.

    Grâce à ces avancées, il devient possible de personnaliser les plans de traitement. En identifiant les facteurs de risques spécifiques à chaque patient, les chirurgiens peuvent adapter les protocoles et les techniques utilisées, optimisant ainsi les résultats tout en réduisant les complications postopératoires. 

     Médecine prédictive

    Les avancées de l’IA permettent aussi de nouvelles applications en médecine prédictive et personnalisée grâce au concept de "jumeau numérique".

     Ce double virtuel, basé sur la modélisation d’un patient ou de ses organes, sert notamment à simuler les réponses avant traitements, personnaliser les soins, planifier des interventions, prédire l’évolution de maladies selon le profil du patient.  

    Gestion et optimisation des flux patients

    L’intelligence artificielle offre des solutions précieuses pour aider les hôpitaux à prévoir et gérer les flux de patients, un défi majeur dans les établissements de santé. En anticipant le nombre et le type de patients susceptibles de se présenter, notamment aux urgences, l’IA permet d’optimiser l’allocation des ressources et d’améliorer la qualité des soins.  

    Grâce à l’analyse prédictive, l’IA s’appuie sur un large éventail de données pour identifier des modèles et des tendances dans les données passées. Ces analyses tiennent compte de divers facteurs : les jours ouvrés, les périodes saisonnières, les conditions météorologiques, les épidémies et les caractéristiques des patients. 

    En combinant ces éléments, l’IA est capable de fournir des prévisions précises et en temps réel des afflux de patients.  

    Ces prédictions permettent aux hôpitaux d’anticiper les pics de fréquentation, de renforcer leurs équipes lorsque nécessaire et de mieux planifier leurs ressources. De plus, l’utilisation de l’IA pour la gestion des flux peut contribuer à :

    ·         Réduire les délais d’attente.

    ·         Éviter les engorgements.

    ·         Garantir une prise en charge rapide et adaptée des patients.
     

    L'efficience globale du système de santé est ainsi renforcée.  
     

    Libérer du temps médical

    L’intelligence artificielle peut offrir une aide précieuse aux professionnels de santé en prenant en charge une partie des tâches administratives et répétitives, telles que :

    ·         la rédaction de compte rendus médicaux,

    ·         la gestion des dossiers patients, 

    ·         la planification des consultations,

    ·         ou encore l’aide au codage médical. 
     

    En déléguant en partie ce travail à l’IA, les professionnels de santé peuvent se recentrer sur leur mission principale : la prise en charge et le soin des patients.

    L’automatisation de ces tâches, souvent fastidieuses, peut être optimisée grâce à l’IA générative en automatisant la production de données textuelles ou encore en facilitant la lecture d’images. 

    Ces technologies permettent non seulement de rédiger automatiquement des compte rendus médicaux structurés mais aussi d’en personnaliser le contenu selon le besoin de chacun. Le temps dédié à la retranscription ou à la rédaction est considérablement réduit, tout en limitant les risques d’erreurs humaines. 

    En conséquence, les professionnels de santé peuvent consacrer davantage de temps à l’interaction directe avec leurs patients.

    De plus l’IA, notamment générative, contribue à :

    ·         un codage précis des actes médicaux,

    ·         la pré-rédaction structurée des compte rendus,

    ·         une gestion fluide des informations administratives et médicales.
     

    Ces outils favorisent également le partage des données entre services, renforçant la coordination et l'efficacité globale des établissements de santé.

    Retrouvez les photos :

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  • Diner débat MAI 2025

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    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Catherine Marchand, journaliste gastronomique  et de Maryse Doyharçabal, de la feme Itsas Mendi à  St-Pée-sur-Nivelle pour un dîner debat sur le thème :

     

    « Circuits courts et agriculture locale »

     

    Qu’est-ce qu’un circuit court ? ....

    Que veut dire agriculture locale ?...

    Que veut dire être agriculteur-paysan aujourd’hui ?

     

    Le contenu de nos assiettes est devenu l’une de nos préoccupations, tant pour notre santé que celles de tous ceux qui travaillent avec et pour la terre. Chacun y va de sa vérité et pourtant... il faut juste remonter à quelques décennies pour comprendre que nos anciens avaient déjà tout compris ... par nécessité !

    Comment acheter en circuit court ? Le Pays Basque est un exemple depuis des décennies grâce à des paysans visionnaires. Oubliés, ces circuits-courts ont toujours existés depuis que l’agriculture existe sur Terre... 

    Les filières courtes de proximité sont le reflet du territoire et du terroir, de la gouvernance alimentaire.

    Pourquoi nos habitudes alimentaires seraient-elles un enjeu avant tout économique ? Est-ce que nous nous préoccupons de la provenance des produits que nous consommons au quotidien ?

    Les étiquettes de provenance des produits sont une valse de milliers de kms en avion, dans des frigos, jusqu’aux étals...

    La transformation des produits agricoles sur l'exploitation crée une valeur ajoutée significative. Les producteurs peuvent diversifier leur offre en transformant les matières premières en produits finis comme : confitures, fromages, charcuteries, jus de fruits...

    En supprimant ou en limitant au minimum les intermédiaires, le circuit court renforce la confiance des consommateurs par la traçabilité des produits, un soutien à la vente des produits locaux et de saison, la rémunération juste pour les producteurs et le maintien d'une agriculture locale souvent en zone montagne !

     

    Le monde agricole est très complexe par sa diversité de profils importante. Il existe plusieurs modèles agricoles : grandes exploitations, petites fermes, production conventionnelle, agriculture paysanne, agriculture biologique, à Haute Valeur Environnementale (HVE), agriculture raisonnée, agriculture intensive, agriculture extensive, agriculture durable, agriculture de conservation, agro-écologie, permaculture. Ce sont autant d’agriculteurs que de relations à la nature et au territoire, avec des effets positifs ou négatifs sur l’environnement....

    Retrouvez les photos :

    https://photos.google.com/share/AF1QipN6H4Ewh3Zv6gS5r8c4QMyXVR4Oze9FTMUTJlJIXjTnP1FBWauMyG7YHAiVpxVd9A?key=Qm5lVU81Q3pQTWZyRHNEQzVKbTB6akY2TjJXNUJB

     

  • Diner débat AVRIL 2025

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour de Ronan PAUGAM, directeur d’ASTRO 64 pour un dîner débat sur le thème :

    « Explorer les astéroïdes permettra-t-il de protéger la terre ? »

    Pourquoi s’intéresser aux astéroïdes ?

    Ce sont des objets rocheux, vestiges de la formation du système solaire, qui tournent autour du Soleil. La plupart sont très loin, tranquilles dans leur coin. Mais certains s’aventurent un peu trop près de la Terre.

    En 2013, un petit astéroïde de 20 mètres est entré dans l’atmosphère au-dessus de la Russie, à Tcheliabinsk. Il n’a même pas touché le sol, mais l’explosion a été si puissante qu’elle a soufflé des milliers de vitres... Résultat : plus de 1000 blessés. Tout ça à cause d’un caillou gros comme un bus scolaire.

     

    Alors, que peut-on faire ?

     

    La première étape, c’est surveiller le ciel. Et aujourd’hui, des astronomes du monde entier scrutent les moindres mouvements suspects. Ils ont déjà identifié des milliers d’objets proches de la Terre. On les appelle les "NEOs", pour Near-Earth Objects. Ça sonne un peu comme une équipe de super-héros, mais en réalité, ce sont juste des cailloux très motivés.

    La deuxième étape, c’est mieux comprendre ces objets. Et là, on entre dans le domaine de l’exploration spatiale.

     

    Pourquoi explorer ?

    Imaginez : vous voyez une grosse boule foncer vers votre maison. Est-ce que vous préféreriez connaître sa taille, sa vitesse, sa matière ? Ou la regarder arriver en espérant qu’elle prenne une autre rue ?

    C’est pareil avec les astéroïdes. Pour savoir comment les dévier, il faut les connaître. C’est pourquoi des missions comme Hayabusa2 et OSIRIS-REx sont parties prélever des échantillons d’astéroïdes. Oui, on fait du click & collect à 300 millions de kilomètres.

    Et surtout, en 2022, la NASA a lancé la mission DART : une sonde a volontairement percuté un astéroïde pour tester si on pouvait changer sa trajectoire. Résultat : succès. Pour une fois, on a eu droit à une collision dans l’espace... et c’était une bonne nouvelle.

     

    Et maintenant ?

     

    Grâce à ces explorations, on progresse :

    ·         On détecte les menaces plus tôt.

    ·         On comprend comment réagir.

    ·         Et surtout, on peut planifier des actions concrètes en cas de danger.

    Car oui, même si le risque est faible, un astéroïde qui touche la Terre, ça ne laisse pas trop de seconde chance.

     

    Conclusion

    Exploration spatiale, protection planétaire... Tout ça peut sembler loin de notre quotidien. Mais c’est un peu comme avoir une assurance : on espère ne jamais s’en servir, mais on dort mieux en sachant qu’elle existe.

    Alors non, pas besoin de construire un bunker dans votre jardin. Mais oui, il faut continuer à explorer, à comprendre, à coopérer. Parce que protéger la Terre, c’est aussi regarder ce qui se passe au-dessus de nos têtes et c’est surtout se protéger et avancer dans la découverte 

     

    Retrouvez les photos :

    https://photos.google.com/share/AF1QipNaBlzx8Dwlj5_JEiAKtfTl8pvyK_OyI08R62-b2Wv0w1S8hz0O21GkOa4y2A1xIw?key=UjFKNTZ4VkhXa0l5Tmg4MHozaEFZVm9DTFk0YVpn