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Diners-débat - Page 3

  • Diner débat Mars 2024

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour de Jonathan HERSCOVICI, fondateur de StackinSat et de Surfin’Bircoin pour un dîner débat sur le thème :

    « Tout ce qu’il faut savoir sur le Bitcoin»

    Le bitcoin est une monnaie virtuelle, elle a été créée en 2008, en pleine crise des subprimes. La finance internationale était sans dessus dessous, avec des faillites de banques comme Lehman Brothers. L'idée des créateurs du bitcoin, c'est d'être indépendants vis-à-vis des banques centrales et des États, alors que tout le monde à l'époque doutait du système financier. Le bitcoin ne sera pas de la monnaie sonnante et trébuchante, c'est en fait un programme informatique qui va créer cette cryptomonnaie. Et la quantité de bitcoins est limitée à 21 millions d'unités.

    Géré par un réseau informatique mondial

    Toutes les transactions réalisées entre les utilisateurs sont répertoriées dans un grand registre informatique appelé blockchain. À chaque transaction, ce livre de compte numérique se met à jour. La monnaie peut être utilisée dans des pays qui n'ont pas suffisamment confiance dans leur monnaie, dans des économies instables. Par exemple, le Salvador (en Amérique centrale) a adopté le bitcoin comme monnaie officielle à côté du dollar. La cryptomonnaie est aussi utilisée dans des pays développés, notamment les États-Unis.

    Une monnaie à forte valeur spéculative

    Comme  la quantité de bitcoin est limitée, les investisseurs en achètent en se disant que ça va prendre de la valeur. C'est devenu une monnaie de thésaurisation, certains parlent "d'or numérique". Seulement, après avoir grimpé à des niveaux stratosphériques (68 991 dollars pour un bitcoin en novembre 2021), la cryptomonnaie a pris un gros coup de barre, qui lui a fait perdre plus des trois-quarts de sa valeur à la fin de l'année 2022. À cette époque, des plateformes d'échange de cryptomonnaie comme FTX ont fait faillite, il y a eu des scandales.
    Mais depuis peu, la frénésie est repartie, des fonds d'investissement basés sur le bitcoin ont été lancés récemment et validés par les autorités de la bourse de New York, ce qui a dopé l'enthousiasme des investisseurs et poussé la valeur de la monnaie virtuelle vers de nouveaux sommets. En février, en seulement un mois, le bitcoin a décollé de 40%.

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  • Diner débat Février 2024

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    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Jan HOLTZHAUSSER, avocat au barreau de Toulouse pour un dîner débat sur le thème :

    « Maîtriser les risques et les enjeux pour la conformité des opérations internationales»

    De manière très schématique, la notion d’Export control des biens et technologies à double usage évoque toute règlementation restreignant l'exportation de certains produits tangibles, de logiciels et de technologies, dont il peut être fait un usage civil comme militaire (biens et technologies double usage). Ce contrôle est justifié par la volonté affichée de la communauté internationale de ne pas permettre l’utilisation de ces biens à des fins susceptibles de mettre en péril la sécurité et la stabilité mondiale.

    Pour les opérateurs, cette notion d’export control est associée à bon nombre de concepts fondamentaux, dont l’importance est croissante au sein des entreprises, les invitant à s’organiser spécifiquement en conséquence 

     

    Les enjeux et les risques en matière d’export control de biens double usage et de matériels sensibles sont du type de ceux existant en matière douanière. Ils sont néanmoins décuplés, du fait de la sensibilité des produits en question. Tout manque de maitrise de la règlementation peut avoir les conséquences suivantes :

     

    Pénal et financier : les règles de contrôle des exportations sont des règles de nature pénale, dans tous les pays mettant en œuvre de tels régimes. Toute infraction à ces règles entraine la responsabilité pénale de l’entreprise et éventuellement de ses représentants légaux. Les sanctions financières peuvent être très lourdes (en France, jusqu’à trois fois la valeur de l’objet de l’infraction).

    Supply Chain - blocage des marchandises en douane : les autorités douanières réalisent quotidiennement des contrôles et ont la capacité de bloquer toute marchandise double usage n’étant pas exportée conformément à la règlementation.

    Perte de certifications : l’absence de maîtrise des règles de contrôle des exportations peut être un motif de retrait ou de refus de délivrance de certifications douanières (type OEA), ou dans certains pays, de retrait du bénéfice des circuits de dédouanement les plus favorables.

    Commercial : que ce soit avec les fournisseurs, clients ou prestataires de services logistiques, beaucoup de contrats prévoient des clauses dans lesquelles les parties s’engagent à un contrôle des règles de contrôle export. Tout manque de maîtrise peut donc contrevenir à certaines obligations contractuelles, qui ouvrent droit à des dommages et intérêts.

    Réputationnel : au regard de la nature de la règlementation, des produits concernés et des risques de détournement à des usages non civils, toute infraction a un écho particulier, parfois jusque dans la presse.

    Les règles de contrôle export sont toutes articulées autour des concepts de traçabilité, de maitrise de l’utilisation finale et de connaissance de ses produits. Nous retrouvons donc en effet le triptyque classement (qu’est-ce que mon produit ?), destination finale (où mon produit va-t-il être utilisé ?), utilisation finale (à quel usage mon produit est-il destiné ?).

    C’est ce qui va conditionner le contrôle de son exportation, et éventuellement un refus de la part de l’administration s’il est destiné à un usage ou un territoire incompatible avec l’objectif affiché de la règlementation (lutter contre l’insécurité mondiale et la prolifération des moyens armés).

    Ce sujet du contrôle des exportations de biens et technologies double usage reste en plein essor. C’est malheureusement le sens de l’histoire, et la dégradation progressive du contexte sécuritaire international renforce cette tendance. Une deuxième tendance notable est que, au-delà de l’objectif initial affiché de lutte contre la prolifération des armes, les Etats n’hésitent plus à utiliser cette règlementation pour remplir des impératifs de sécurité nationale, souveraineté économique et approvisionnement stratégique, complexifiant ainsi le quotidien des opérateurs de certains secteurs identifiés au gré des impératifs stratégiques.. Ce sujet du contrôle export se standardise au sein de tous les secteurs industriels et nécessite la création de fonctions en entreprises dédiées ou insérées dans un bloc compliance plus global.

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  • diner du nouvel an

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    Quel bonheur de vous avoir retrouvé si nombreux ce soir à la Cidrerie du Fronton à Arbonne pour notre première rencontre de l’année.
    L’occasion d’échanger les vœux, de revenir sur l’année 2023 et d’aborder 2024 avec ambition pour nos dîners-débats.
    Ils seront plus que jamais les rendez-vous de l’amitié et de la fidélité à nos valeurs.
    Maider Arosteguy retenue aux vœux du personnel de la Mairie de Biarritz , c’est Eric Quatrevieux et Didier Barberteguy élus de la Ville de Biarritz, qui nous ont transmis ses vœux chaleureux et amicaux.

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  • Petit déjeuner débat décembre

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    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Peio ETXELEKU, chef d’entreprise, pour un petit déjeuner débat sur le thème :

    « L’économie de marché est-elle compatible avec l’écologie »

     

    L'engagement des entreprises en faveur du développement durable peut se traduire, au quotidien, par plusieurs types d'initiatives :

    ·         mise en œuvre d'une politique de réduction des émissions polluantes, et notamment des gaz à effet de serre ;

    ·         Intégration des considérations environnementales dans le processus de prise de décision à tous les niveaux de direction, ce qui implique, notamment, une formation adaptée du personnel ;

    ·         Adhésion à des codes de conduite volontaire en matière d'investissement et de production

    ·         Intensification de la recherche sur les techniques de production plus sobres et moins polluantes.

    Ces éléments ne sont que des exemples de la forme que peut prendre le respect du développement durable dans une entreprise.

     

    Les obstacles à la mise en œuvre d'une démarche de développement durable dans une entreprise peuvent être totalement indépendants de la volonté propre de ses dirigeants. Ils peuvent ainsi apparaître sous la forme de lacunes en matière d'information, ou encore d'une indisponibilité des capacités scientifiques, technologiques, professionnelles ou institutionnelles requises pour appuyer le processus. En outre la mise en œuvre des démarches de développement durable se heurte souvent à des conflits résultant du différentiel entre le coût financier à court terme de la protection de l'environnement ou du relèvement des standards sociaux et ses avantages économiques à long terme. Les petites et moyennes entreprises (PME) sont les plus démunies face à ce problème en raison d'une difficulté d'accès aux informations adéquates et d'un manque de capitaux nécessaires à l'utilisation de procédés de fabrication moins polluants. Or les dirigeants des petites et moyennes entreprises jouent un rôle très important dans le développement économique et social d'un pays.

     

    Le développement durable est un mode de développement qui concerne tous les acteurs économiques et sociaux présents sur la scène internationale. Parmi tous ces acteurs, les entreprises occupent une place prépondérante, car la dégradation de l'écosystème est pour une large part imputable à des modes de production trop polluants. La sauvegarde des ressources de la planète pour les générations futures, objectif principal du développement durable, doit donc passer par un changement des techniques de production et des modes de management au sein de l'entreprise, aiguillonnée par les autres parties prenantes (actionnaires, investisseurs et société civile). Si le sujet est devenu omniprésent dans le débat public, son application concrète n'en est qu'à ses débuts et de nombreux efforts sont encore à fournir, de la part des entreprises comme des consommateurs. Beaucoup d'observateurs regrettent l'effet de mode médiatique et marketing dont profite le développement durable, qui est devenu un argument de vente pour certaines entreprises. Toutefois, une fois cet engouement passé, il est probable que les principaux enjeux sous-jacents à ces débats, et qui sont ceux de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises, conserveront encore longtemps leur pertinence

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  • Diner débat Novembre 2023

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour de Frédéric MINGAM, ingénieur réseaux, pour un diner débat sur le thème :

    « Défis et Enjeux de la cybersécurité »

     

    La cybersécurité est un enjeu critique pour les entreprises, les gouvernements et les particuliers à travers le monde, et les experts du domaine prédisent que les défis en matière de sécurité numérique continueront de croître dans les années à venir.

    Si les technologies progressent, il en va de même pour les compétences des cyberpirates qui cherchent constamment à exploiter les vulnérabilités des systèmes. Pour les organisations, garder une longueur d’avance en matière de cybersécurité, est un défi de tous les jours.

    Les spécialistes ont identifié sept tendances à surveiller d’ici 2030.

    1.  Des progrès, mais pas partout

    Malgré les investissements publics et privés dans les technologies de sécurité et la lutte contre la cybercriminalité qui sont en cours dans de nombreux pays, les progrès en la matière seront probablement inégalement répartis entre les communautés et les zones géographiques.

    Pour dépasser le seuil de « pauvreté cybernétique », les experts suggèrent d’enseigner la cybersécurité dès l’école primaire et de réglementer plus efficacement les cryptomonnaies. Ils prédisent également que les mots de passe pourraient devenir obsolètes d’ici 2030 (enfin !). Plutôt que d’essayer de défendre des forteresses, il faudra renforcer sa résilience et sa capacité de récupération des données.

    2.  Une crise de confiance qui s’accentue

    L’érosion de la confiance en ligne est sur le point de s’aggraver et de continuer à saper les relations et les institutions hors ligne. Les progrès de l’intelligence artificielle (IA) et de l’apprentissage automatique rendent difficile la distinction entre les humains et les machines en ligne, ce qui pourrait inciter de nombreuses personnes à reporter leurs activités hors ligne voire à revenir à l’utilisation d’appareils analogiques.

    La cybersécurité consistera moins à assurer la confidentialité, qu’à protéger l’intégrité et la provenance des informations.

    Alors que les sociétés ont besoin de s’unir pour faire face à des enjeux planétaires comme les changements climatiques, la méfiance qui s’installe pourrait entraîner un recul de la coopération nationale et internationale.

    3.  Un mélange d’optimisme et d’inquiétude

    Il y a à la fois de l’optimisme et de l’inquiétude quant au rythme rapide des progrès scientifiques et de l’adoption commerciale des technologies d’IA et de l’apprentissage automatique. L’IA est source d’innovation dans de nombreux domaines, notamment la médecine et les transports, mais elle facilite aussi les cybercrimes. Quant aux modèles d’apprentissage automatique, ils pourraient être utilisés pour des objectifs illicites ou sournois.

    Les gouvernements et les organisations manquent encore de connaissances spécialisées pour mettre en place des systèmes de surveillance et de contrôles adéquats.

    4.  Les dangers de la souveraineté numérique

    La tendance à la fragmentation de l’internet, qui veut que chaque pays développe son propre réseau, devrait se poursuivre, selon les experts. La « souveraineté numérique » a toutefois des avantages (limités) et des inconvénients majeurs. Si elle peut permettre aux communautés locales de mieux définir leur sécurité numérique, elle peut également provoquer un Far West de désinformation, de surveillance et de cyberattaques plus puissantes émanant d’États voyous qui seraient isolés de l’internet mondial.

    5.  L’efficacité de la réglementation n’est pas encore prouvée

    La réglementation en matière de protection de la vie privée, telle que le Règlement général sur la protection des données (RGPD) adopté par le Parlement européen, pourrait atteindre ses objectifs politiques d’ici 2030.

    Cependant, l’efficacité des méthodes de gestion des données personnelles reste incertaine. Selon les experts, nous pourrions vivre dans un monde où les notions contemporaines de protection de la vie privée auront été abandonnées.

    6.  Incertitude du métavers

    Les avis sont partagés quant à savoir si le métavers sera pleinement réalisé d’ici 2030. Certains estiment que les nouveaux problèmes de protection de la vie privée et de sécurité que poseraient un métavers nécessitent une accélération de l’innovation politique. D’autres prévoient un futur dystopique où les gens fuiraient le monde réel pour un monde virtuel, devenant des consommateurs passifs. L’éducation à la pensée critique est considérée comme essentielle pour éviter cette dystopie.

    7.  Souveraineté et évolution de la dynamique du pouvoir

    Les frontières entre les gouvernements et les entreprises privées risquent de s’effacer davantage, ce qui pourrait permettre aux grandes entreprises technologiques de prendre une place plus importante dans les décisions politiques, y compris au Conseil de sécurité des Nations unies. Une crainte exprimée par des participants à des ateliers organisés par les chercheurs.

    Aux États-Unis, la tendance à la souveraineté numérique, les divergences réglementaires internationales et l’absence d’un cadre pratique pour déterminer les compromis à faire en matière de conformité sont des sources de préoccupation. Le secteur public est considéré comme un acheteur et un investisseur clé dans la mise en place de garde-fous pour la cybersécurité.

    Ces tendances soulignent la nécessité pour les décideurs de rester vigilants et de s’adapter constamment aux évolutions du paysage numérique. Les progrès technologiques et les vulnérabilités de la sécurité numérique sont en constante évolution, et il est crucial de prendre les mesures nécessaires pour renforcer la résilience et la capacité de récupération face aux cybermenaces.

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