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Diners-débat - Page 4

  • Diner débat OCTOBRE 2023

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    Soixante dix personnes se sont retrouvés autour de Hugues PERNET, ancien ambassadeur de France à Kiev, pour un diner débat sur le thème :

    « Aux origines de la guerre en Ukraine »

    Depuis l’indépendance de l’Ukraine, proclamée en août 1991, la Russie a toujours laissé une épée de Damoclès suspendue au-dessus de son voisin.

    Elle ne s’est jamais satisfaite de voir la Crimée, le Donbass, la ville de Kharkov et des millions de « Russes » – en tout cas des russophones – dépendre d’une autre souveraineté que la sienne.

    L’invasion déclenchée par Vladimir Poutine le 24 février 2022 n’était certes pas écrite d’avance, mais elle s’inscrit dans le contexte de ce divorce qui a traumatisé Moscou, il y a plus de trente ans. Ce constat ressort clairement des propos d’Hugues Pernet, un des rares observateurs occidentaux qui a assisté à la métamorphose de l’Ukraine lors de la chute de l’URSS.

    Son propos montre comment les dirigeants du Parti communiste ukrainien, hostiles aux réformes menées à la tête de l’Union soviétique par Mikhaïl Gorbatchev, se sont alliés aux nationalistes locaux pour affirmer la souveraineté de la République. Quelques mois plus tard, dans cette folle année de fin de règne à Moscou, ils sont allés jusqu’à la proclamation de l’indépendance, cette fois pour ne pas dépendre de l’emprise du nouveau président russe, Boris Eltsine.

    Dans le même temps, ils ont torpillé le projet de nouvelle fédération, envisagé par Gorbatchev, puis celui de confédération, poussé par Eltsine.

    Soutenus par les États-Unis, qui voyaient là l’occasion inespérée de se débarrasser de la superpuissance rivale, les Ukrainiens ont alors fait plus que prendre leur destinée en main. Ils ont aussi fracassé l’histoire impériale et le récit national russes. Moscou a vécu leur départ comme une sécession. Les répliques de ce traumatisme les ébranlent aujourd’hui.

    Retrouvez les photos en cliquant ci-dessous :

    https://photos.google.com/share/AF1QipPfdhpT5pnM7l3TeGMHAsN1MBoRnhixw8X944CsmRD3_v8O7WAwx5_EJZF3kKRLmQ?key=d3FUeDN6dVYxdGhiMk14LXBHVFZqOEFZdXZnbEl3

  • Diner débat Septembre 2023

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    Serge LARZABAL et l’ensemble des vice-présidents des Comités Nationaux des Pêches, sont partis rejoindre leur Président National au Congrès des Régions de France à St Malo.
    Dans le bras de fer qui les oppose au gouvernement suite à l’annonce de mettre un terme aux aides gazole, la filière Pêche souhaite obtenir le soutien des régions qui possèdent une façade maritime.


    C’est pour cette raison que David MILLY, directeur de l’OP pêcheurs d’Aquitaine a remplacé au pied levé Serge LARZABAL et nous l’en remercions

    L’Organisation de Producteurs (OP) Pêcheurs d’Aquitaine organise l’activité sur le plan économique en conformité avec l’Organisation Commune des Marchés (OCM) et à la Politique Commune des Pêches (PCP).

    Elle a principalement deux grands types de missions :
    * La gestion de droits de pêche,
    * L’organisation du marché.


    Une cinquantaine  de personnes se sont retrouvés autour de David MILLY directeur de l’OP pêcheurs d’Aquitaine, chargé de mission du CIDPEM 6440, pour un diner débat sur le thème :
    « L’état des lieux de la filière pêche locale »
    Le premier levier d’une filière digne de ce nom est la gestion de la ressource.
    Elle se concrétise par :

    ·         L’application des réglementations internationales, européennes et nationales : TAC et quotas, Autorisations Européennes et Nationales de Pêche, Licences, périodes autorisées de pêche, arrêts biologiques, mesures techniques des engins, tailles minimales de commercialisation,

    ·         La mise en oeuvre de mesures locales plus restrictives à l’initiative des professionnels : contingentement de licences, cantonnement de pêche (filet calé dans le Gouf de Capbreton, commune de Guéthary), interdiction de la pratique du chalut au sud du Gouf de Capbreton (de fond dans la bande des 6-12 milles ; pélagique dans la bande des 12 milles), mesure de gestion visant à réduire les captures accidentelles de saumon en zone côtière depuis 2016,

    ·         Le suivi de la ressource et partenariats scientifiques pêcheurs : obligations de déclaration de capture, de pesée des produits de la mer et de marquage des captures (Thon rouge, salmonidés), suivis halieutiques (navires de moins de 10 m, système d’information halieutique d’IFREMER, algues rouges), suivi des débarquements en criée de Saint Jean de Luz-Ciboure, échantillonnages des captures (migrateurs sur l’Adour, espèces sous quota en criée), estimation de stock (oursins), programmes de marquages d’individus (Programme BARGIP et Langouste reconquête), études environnementales (Liga sur la côte basque),

    ·         La diversification d’activités et de revenus : pescatourisme, ramassage des algues rouges dérivantes, ramassage des déchets flottants, valorisation des co-produits de la pêche.

    Une filière de qualité passe par la valorisation et la promotion des produits de la pêche locale.
    Pour cela, le CIDPMEM 64-40 incite ses adhérents à privilégier la qualité à la quantité. Cela se traduit par la mise en place de démarches qualité comme :

    ·         Edition et diffusion de guides de bonnes pratiques,
    ·         Optimisation des processus qualité en criée de Saint Jean de luz-Ciboure,
    ·         Labellisation des produits de la pêche à la ligne,
    ·         Développement des circuits courts de commercialisation,
    ·         Promotion des produits locaux dans des revues gastronomiques, des salons et des foires,
    ·         Promotion des produits locaux par l’édition de supports de communication,
    ·         Partenariat avec l’Ecole Hôtelière de Biarritz pour l’expérimentation de la transformation de produits de la pêche locale peu connus du grand public.

    Une filière responsable repose sur des écosystèmes côtiers et des ressources marines en bonne santé. Par leur présence quotidienne sur l’eau, les marins pêcheurs sont de véritables sentinelles de la mer et mènent des actions qui visent à :

    ·         Assurer une veille écologique : alerte sur les dysfonctionnements des écosystèmes, amélioration des connaissances sur les espèces marines,
    ·         Lutter contre les macro-déchets : retour des déchets de bord et remontés des fonds marins à terre, ramassage des déchets flottants,
    ·         Piloter et animer des programmes visant à conforter une pêche durable : pilotage du programme de Développement Local mené par les Acteurs Locaux (DLAL) du Fonds Européen pour les Affaires Maritimes et la Pêche (FEAMP), animation de la partie marine marine de la zone Natura « Mer et Littoral » de la côte basque,
    ·         Réduire leur consommation énergétique : expérimentation de biocarburants, optimisation des moteurs thermiques par l’hydrogène,
    ·         Innover et réduire leur impact environnemental : expérimentation de valorisation des nappes de filets usagés, expérimentation de valorisation des co-produits de la pêche, création d’engins de pêche connectés, expérimentation de valorisation des viscères de poisson en compost pour l’agriculture biologique


    Retrouver les photos :
     
     
     
     
     
     
     
  • Diner débat Aout 2023

     
     

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour d’ Esteban TRUJILLANO, responsable de l’antenne de l’AETL de Bayonne, pour un dîner débat sur le thème :

     

    « Promouvoir les métiers du Transport et de la Logistique »

     

    L’AETL, Association des Elèves et étudiants des Transports et de la Logistique est le premier réseau national qui réunit tous les acteurs, professionnels, enseignants et formateurs, du Transport, de la Logistique et de la Supply Chain. Au service des jeunes de la profession, sa mission est de promouvoir les différents métiers en toute neutralité et d’apporter des conseils d’experts.

    Mettre en lumière les métiers de l’ombre pour attirer de jeunes talents, les orienter vers la branche qui leur convient, les accompagner dans leurs débuts professionnels pour aissurer une intégration parfaite et pérenne : tel est le projet de l’AETL. L’enjeu étant de fédérer les entreprises du Transport/Logistique, les industriels et les organismes de formation comme partenaires dans la construction de parcours professionnels et de solutions pour y accéder.

    Créé en 1962, le réseau regroupe plus de 9 200 membres. Sa gouvernance est assurée par un bureau central composé de membres exécutifs et d’administrateurs responsables d’antennes. Tous sont obligatoirement des professionnels et diplômés du Transport et/ou de la Logistique.

    Forte de son maillage au niveau national, l’AETL dispose de 13 antennes régionales dont une à Bayonne managée par Esteban TRUJILLANO. Esteban est un expert et un passionné de la profession. Promouvoir le métier et proposer des solutions globales dans le Transport et la Logistique, il le fait tous les jours en tant que directeur commercial de la filiale française, implantée à Bayonne, du groupe JAYLO de Tuleda (www.jaylo.eu).

    Pour proposer aux professionnels des ressources humaines en adéquation avec les besoins du marché, l’AETL s’est fixé trois objectifs :

    1.  Fédérer les différents acteurs, entreprises du Transport/Logistique, industriels et organisme de formation, autour d’un projet commun : construire ensemble le profil des métiers de demain, à l’occasion de colloques, tables rondes et débats. Créer également une synergie avec un système d’information partagé (base de données des adhérents, fiches métier, bourse d’emplois, stages, alternances…).

    2.  Faire évoluer les parcours de formation pour qu’ils soient en adéquation avec les évolutions techniques (sécurité, qualité), technologiques (transition numérique, robotisation…), environnementales (développement durable) et sociétales (qualité de vie au travail).

    3.  Faire la promotion de la filière en communiquant (lettres d’information, salons professionnels, forums des métiers, ateliers de job dating) et en menant des actions auprès des jeunes étudiants (interventions dans les lycées, ateliers pratiques, visites d’entreprises du Transport/Logistique…) pour leur faire découvrir ces métiers de l’ombre et les inciter à poursuivre des études dans ce domaine qui est un secteur majeur de l’économie française

    Télécharger les photos :

    https://photos.google.com/share/AF1QipP0PrQoKK8XP2w290V8JeaCuI2_JoI9A0WhudY3P1QypU4hl8N5v-CqmsAAjAC-vg?key=M0FxWmdPM2h0cGFXaEVtMFkxRlh5b0ZsSEFqLUJB

  • Diner débat Juillet

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour de

    Robert GOUBERT-GAÉBELÉ, avocat au barreau de Toulouse

    pour un dîner débat sur le thème :

     

    « A la recherche de l’équilibre entre Intérêts privés et intérêts de la collectivité »

     

    La vie en copropriété présente des avantages indéniables. La création d'un lien social entre copropriétaires est le premier atout.

    En matière de sécurité, les dispositifs de contrôle d'accès à l'immeuble, la proximité des voisins ou la présence d'un gardien rendent la vie en habitat collectif plus rassurante qu'en maison individuelle, notamment pour les personnes seules et âgées. La gestion budgétaire en termes de mutualisation et de prévisibilité est également un atout.

    Cependant, certains atouts peuvent devenir des inconvénients pour la vie en copropriété.

    En tout premier lieu les relations de voisinage : si, d'un côté, les échanges cordiaux, conviviaux ou l'entraide entre voisins sont autant d'arguments positifs, il n'en demeure pas moins que tous les individus n'ont pas la même vision de la vie en collectivité. Les nuisances sonores, les animaux de compagnie, le comportement des enfants.

    Autant de sujets qui peuvent mettre en péril un fonctionnement harmonieux.

    Le coût de certaines charges communes peut aussi être un facteur de mésentente, voire de contestation. Quid des coûts d'ascenseur pour un appartement situé dans les bas étages, du chauffage pour un appartement non habité l'hiver.

    Cela peut parfois générer des paiements tardifs de la part de certains propriétaires. Un fonctionnement peu apprécié par le syndic!

    C’est toute cette connaissance de la vie en collectivité que maître Goubert-Gaébelé, avocat au barreau de Toulouse et ancien notaire hendayais, nous a détaillés ce soir.

    Au cours de ses 32 ans de notariat et ses 9 ans au barreau, la prévention a été son cheval de bataille, convaincu que les nombreux litiges qu’il a gérés auraient pu être évités si les risques avaient été identifiés au préalable.

    Pour en savoir plus n’hésitez pas à vous procurer le « guide de la copropriété » co-écrit par Robert GOUBERT-GAÉBELÉ et Laurie BRU, avocat et docteur en Droit.

    Retrouver les photos :

    https://photos.google.com/share/AF1QipPQ2LRynD5OYO_SXQIemtzKcGFHHyK59-omDM1SZU8_xy908H6eTL8FEjmjqduzIg?pli=1&key=aHZUSHVkV3ZrcW0zLXJHdnB5SGtFbUU4aHM1UDV3

     

     

  • Diner débat Juin

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour de Michel LAMARQUE, entrepreneur, élu bidartar, fondateur de TVPI, pour un dîner débat sur le thème :

    « Affaires, télévision, politique, la vertu a-t’elle un avenir ?

    Parler de vertu nécessite de préciser sa définition. 

    Ici la vertu est la rencontre de la morale et de l’efficacité, car c’est le bien qui fonctionne que l’on dit vertueux.

    En opposition au bien qui ne fonctionne pas (l’utopie), au mal qui fonctionne (le cynisme), ou au mal qui détruit (le vice).

    Vouloir appliquer la vertu à la vie des affaires est aujourd’hui presque banal, la quête de l’entreprise qui a du sens. 

    Or c’est ce qui a présidé dès 2000 à la création de la chaîne locale privée TVPI. 

    Monter un média local est déjà un projet vertueux, a fortiori quand …

    • en plaçant le téléspectateur au centre de la chaîne, TVPI a performé en audience comme en revenus,
    • en restant frugale dans ses dépenses, et visant plus l’adéquation que la quantité d’images produites, TVPI a atteint un équilibre économique, exceptionnel pour le secteur. 

    La vertu aurait-elle payé ? Et bien non !

     

    Car le secteur est faussement libéral, puisque la subvention publique (1.5M€/an) est venue gommer les errances d’un concurrent, sans récompenser la vertueuse TVPI. Comme si la France était réduite à un capitalisme de connivence.

    Fort de ce demi-succès, le fondateur a tenté plusieurs fois l’aventure de l’attribution d’une chaîne locale à Paris, pour y dupliquer les vertus du modèle bayonnais, car ici il n’y avait plus la distorsion de concurrence de la subvention et qu’il y avait théoriquement la place pour un « petit ».

    Un autre phénomène s’est alors produit : la valse du pouvoir politique et économique, autour de la façade d’indépendance et de morale du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Comme si en matière de télévision aussi, la vertu était encore un leurre.

    Restait l’aventure politique, où dès 2016 un jeune ministre avait lancé son mouvement : un lieu d’écoute, sans hiérarchie, ouvert aux figures neuves.

    Et patatras ! Car Macron est devenu Jupiter, le pouvoir vertical et les énarques à tous les étages. 

    Affaires, télévision, politique, la vertu (ou la candeur) encore trompée, ce serait donc cela la France ? 

    Un chemin dangereux vers le déclin, la dette et la défiance, avec cependant une solution. 

     

    Inversons les mots, car l’avenir, c’est la vertu 

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    https://photos.google.com/share/AF1QipNpkdctarJos0UZOcqlT2hHRhufsmnpJJNFeyOwHR-lJR28tkyWCcH0erIgIlLoXQ?key=UnYzV0MwWGJDU01tVUlCTmxqdFhzMXRVQk5sRVpn