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Diners-débat - Page 4

  • Diner débat Février 2023

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    Avant le début de notre réunion, nous avons observé en présence de Jean François Irigoyen, Maire de Saint-Jean-de-Luz, une minute de silence en mémoire d’Agnes Lassalle, assassinée mercredi dernier, en plein cours par un de ses élèves du lycée Saint-Thomas-d’Aquin.
     
    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Céline FORT, Notaire pour un dîner débat sur le thème :
     
    « Présentation de loi de finances pour 2023»
     
    Impôt sur le revenu, foncier, taxe d'habitation ou sur les logements vacants... tout ce qui change en 2023
     
    Pour ce premier budget - très dépensier - du second mandat Macron, le gouvernement Borne a en effet évité de grands chantiers fiscaux qui auraient certainement un peu plus envenimé les débats déjà très houleux à l’Assemblée nationale, avec des oppositions en position de force. Et puis, après avoir engagé une baisse des prélèvements obligatoires de 50 milliards d’euros durant le premier quinquennat - dont la suppression progressive de la taxe d’habitation décidée au tout début -, l’heure est davantage à la «stabilité fiscale».
    Certes, comme annoncé par Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle de 2022, la redevance audiovisuelle a déjà été supprimée durant l’été 2022. Mais la controversée baisse des droits de succession, également promise par le président, a ainsi été mise de côté.
    Il n’empêche, ce nouveau budget prévoit plusieurs mesures fiscales qui auront bel et bien un impact positif ou négatif sur les particuliers et les entreprises dès 2023.
    Revalorisation de l’impôt sur le revenu
    Le barème de l’impôt sur les revenus perçus en 2022 est revalorisé pour suivre l’évolution de la forte inflation. Avec cette mesure adoptée chaque année, mais dont l’ampleur est exceptionnelle pour 2023, chacune des tranches du barème d’imposition est relevée de 5,4 %. Cela permettra d’éviter que les contribuables deviennent imposables ou paient plus d’impôts en raison d’une hausse de leurs salaires décidée pour faire face à la progression des prix.
    Hausse de la taxe sur les logements vacants
    La taxe sur les logements vacants (ces biens inoccupés depuis au moins un an), applicables dans les zones dites «tendues» où le marché immobilier est sous forte tension, va considérablement augmenter. Son taux va en effet passer de 12,5 % à 17 % la première année de vacance, et de 25 % à 34 % les années qui suivront. L’objectif affiché est d’encourager les locations de ces biens inoccupés. Les propriétaires vont d’autant plus grincer des dents que la loi prévoit, parallèlement, d’étendre la liste des villes situées en zones «tendues». Un décret doit encore être adopté mais le nombre de communes concernées pourrait passer de 1000 à 5000. À noter qu’outre cette taxe sur les logements vacants, les élus locaux de ces villes peuvent infliger une majoration allant jusqu’à 60 % de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires.
    Alourdissement de la taxe foncière
    Les bases locatives qui permettent de définir la taxe foncière vont être revalorisées de pas moins de 7 % en 2023, contre 3,4 % en 2022 et 0,2 % en 2021. L’exécutif a refusé de modifier cette règle de revalorisation automatique pour plafonner cette très forte hausse. Résultat des courses: la taxe foncière va à nouveau flamber, d’autant qu’un certain nombre d’élus locaux envisagent aussi de relever les taux de cet impôt local.
    Relèvement du plafond du crédit d’impôt pour garde d’enfant
    Le plafond des dépenses éligibles au crédit d’impôt pour la garde d’enfant de moins de 6 ans, en dehors du domicile (en crèche ou chez l’assistante maternelle), va passer de 2 300 euros à 3 500 euros. Les ménages concernés pourront alors bénéficier d’un crédit d’impôt maximum de 1 750 euros, 50 % des sommes versées, contre 1 150 euros jusqu’à présent.
    Baisse de la CVAE
    Attendue par les patrons, la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) - un impôt de production qui représente environ 8 milliards d’euros par an - va être supprimée en deux temps, avec une première baisse de 4 milliards en 2023, puis une seconde en 2024. Cette suppression intervient après un premier allégement des impôts de production de 10 milliards d’euros - sur environ 70 milliards - applicable depuis 2021. L’objectif est de ramener progressivement la France dans la moyenne européenne. Mais le pays part de loin, avec une fiscalité sur la production qui est la plus élevée parmi les membres de l’UE, ce qui pèse sur la compétitivité des entreprises tricolores.
    Taxation temporaire des énergéticiens
    Face à l’explosion des prix sur le marché de l’énergie, les revenus des producteurs d’électricité vont être plafonnés par l’État. Concrètement, ces producteurs vont toujours pouvoir appliquer des prix élevés à leurs clients, mais les recettes perçues au-delà de certains seuils vont être récupérées par l’État car considérées comme des «superprofits». Décidé à Bruxelles, ce dispositif de taxation doit s’appliquer de manière rétroactive au 1er juillet 2022 et jusqu’au 31 décembre 2023. Il devrait rapporter autour de 11 milliards d’euros à la France. Par ailleurs, une taxe exceptionnelle visant les entreprises dans le secteur des hydrocarbures est instaurée, dont le rendement devrait avoisiner quelque 200 millions d’euros.
    Allégement de l’imposition pour les PME
    Parmi les autres mesures fiscales concernant les entreprises, la liste inclut le relèvement du plafond des bénéfices des PME imposables au taux réduit de 15 %, qui passe de 38.120 euros à 42.500 euros. Par ailleurs, un avantage fiscal est créé en vue d’inciter les groupes tricolores à développer leurs propres structures d’assurance pour faire face à certains risques comme les catastrophes naturelles et les pertes liées à des cyberattaques.
     
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  • Diner du Nouvel An

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    Quel bonheur de vous avoir retrouvé si nombreux ce soir à Arbonne pour notre première  rencontre de l’année.

    L’occasion d’échanger les vœux, de revenir sur l’année 2022 et d’aborder 2023 avec ambition pour nos dîners-débats. 

    Ils seront plus que jamais les rendez-vous de l’amitié et de la fidélité à nos valeurs.

    Maïder Arosteguy retenue à la cérémonie d’ouverture du FIPADOC, c’est George Philip Chartier, son compagnon, qui nous a transmis ses vœux amicaux et gaullistes 

    Merci à tous

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  • Petit déjeuner débat Décembre 2022

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    Une quarantaine de personnes se sont retrouvés autour de Éric CHAPUIS, Délégué Territorial Pays Basque de la DDTM 64, pour un petit déjeuner débat sur le thème :
    « Quelle gestion durable du trait de côte au Pays Basque »
     
     
    La loi « Climat et résilience » contient de nombreuses dispositions à l’adaptation des territoires aux effets du dérèglement climatique. Le texte prévoit notamment que les communes impactées par le recul du trait de côte figurent dans une liste fixée par décret, révisée tous les neuf ans. C’est le cas des communes de la Côte basque. 
 
Les collectivités devront en tenir compte dans leur politique d’aménagement et documents d’urbanisme en définissant des zones d’exposition au recul du trait de côte à moyen terme (d’ici trente ans) et à long terme (dans trente à cent ans).
 
 Depuis 2017, en lien avec les communes du littoral basque, la Communauté Pays Basque déploie un programme d’actions pour prévenir les risques à long terme, grâce à la stratégie locale de gestion des risques littoraux (évolution du trait de côte, prévention des tempêtes, lutte contre l’érosion). Celle-ci intègre les projections du Trait de côte, aux horizons 2023 et 2043, produites en 2014 par le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM).
 
Afin de répondre aux exigences réglementaires de la loi et en cohérence avec son rôle de chef de file sur le sujet, la Communauté Pays Basque a confié au BRGM la réalisation d’une étude pour les horizons +30ans et +100ans. Ce travail a débuté dès le premier trimestre 2022 en concertation avec les différentes acteurs concernés (communes, Etat, Région, Département, Syndicat du SCOT, GIP Littoral,…).
 
 Le Pays Basque est pionnier sur le sujet avec notamment la mise en œuvre cette année d’un Projet Partenarial d’Aménagement (PPA) à Saint-Jean-de-Luz pour s’adapter au recul du trait de côte. Premier projet de ce type au niveau national, son objectif est de replier les activités humaines vers l’intérieur et de rendre le rivage à la nature, qui constituera une barrière naturelle contre la montée des eaux.
     
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  • diner débat Novembre 2022

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    Une quarantaine de personnes se sont retrouvés autour de Jean Louis DUFAU, coordonnateur Projets de la Délégation Aquitaine de l’ONG Électriciens sans frontières, pour un dîner débat sur le thème :
    « Comment lutter contre les inégalités d’accès à l’eau et l’électricité »
    Electriciens sans frontières, ONG de solidarité internationale reconnue d’utilité publique, mène des projets d’accès à l’électricité et à l’eau pour que les populations les plus démunies aient un accès durable à une énergie fiable, abordable et la plus propre possible.
    Grâce aux compétences de ses 1300 bénévoles, des communautés, souvent rurales et isolées, voient leurs conditions d’éducation, de santé et de soins et de développement économique s’améliorer grâce à des services énergétiques modernes et une eau de qualité.
    Elle met aussi son expertise au service de nombreux acteurs de la solidarité internationale pour sécuriser leurs installations électriques à travers le monde. Enfin, ses bénévoles sont également mobilisables pour des missions d’urgence lors de catastrophes humanitaires.
    Les bénéfices de leur action :
    L’énergie est un formidable levier de développement humain et économique. Sans accès à l’électricité, il est difficile de se soigner, d’accéder à une eau de qualité, d’étudier, de créer des activités économiques, de sécuriser les rues… Pour répondre aux besoins énergétiques des populations tout en luttant contre le dérèglement climatique, l’utilisation d’énergies renouvelables est incontournable. Les projets que nous menons reposent avant tout sur l’utilisation de l’énergie procurée par le soleil ou par les cours d’eau.
    Permettre le développement humain et économique :
    En mettant en place des projets d’accès à l’eau et à l’électricité afin de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations qui sollicitent l’ONG.
    Agir en situation d’urgence et de post-urgence :
    L’électricité est vitale dans les situations d’urgence humanitaire. Ils interviennent auprès d‘ONG pour qu’elles agissent dans les meilleures conditions possibles et pour aider les populations sinistrées.
    Mettre notre expertise au service des autres :
    Ils répondent aux besoins d’acteurs de la solidarité internationale. Ils leurs apportent leur expertise en matière d’accès à l’énergie et à l’eau dans la mise en œuvre de leurs projets dans leurs pays d’intervention.
     
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  • Diner débat Octobre 2022

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    Une quarantaine de personnes se sont retrouvés autour de Didier RICHÉ, ancien directeur de l’aéroport Biarritz Pays Basque, pour un dîner débat sur le thème :

    « De la nécessité de décarboner l’économie»

    Dans cette conférence, nous avons essayé d’expliquer pourquoi nous sommes devenus accros aux combustibles fossiles, au point que la moindre difficulté d’approvisionnement, même passagère nous place instantanément en état de stress. Nous avons vu aussi pourquoi nous en passer, totalement ou partiellement, n’est plus UNE hypothèse, mais la seule qui s’envisage à une échéance pas très lointaine.

    Basée sur une énergie très bon marché (quoi qu’on en dise, et nous avons vu pourquoi), l’économie mondiale a connu ces dernières décennies une croissance qui confine à l’emballement. Charbon, pétrole et gaz ont permis à l’humanité d’immenses progrès en matière d’alimentation, d’hygiène, de santé, d’habitat, de mobilité, etc.. Ils ont aussi décuplé notre capacité à transformer le monde ; pour le meilleur et pour le pire.


    En effet, en contrepartie, ils ont apporté avec eux leur lot de pollutions aux effets délétères dont le dérèglement climatique et l’effondrement de la biodiversité. De risque, nous sommes passés au stade de la réalité et nous sommes en train d’anéantir les bienfaits acquis depuis des décennies : par exemple, combien de temps saurons- nous encore garantir la sécurité alimentaire et sanitaire de l’humanité ? Elles ne le sont déjà plus.

     Dans l’euphorie, nous en avons aussi oublié (ou nous avons fait mine d’oublier) que les réserves de combustibles fossiles ne sont pas inépuisables. Entre les discours rassurants et la probabilité de pénurie, structurelle ou conjoncturelle, nous devrons nous rendre à l’évidence.

     Le dérèglement climatique dont l’origine anthropique n’est plus contestable et l’épuisement inéluctable des ressources fossiles nous conduisent irrémédiablement au sevrage. Nous devons imaginer un avenir en intégrant ces éléments qu'il convient dorénavant de considérer comme postulats.

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