Diners-débat - Page 4
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Dans sud ouest
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Diner débat Mai 2024
Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour d’Aurélie LAROUSSIE, Présidente de l’association FFOC (Femmes des Forces de l’Ordre en Colère) et de Delphine BERDET (Trésoriere) pour un dîner débat sur le thème :
« Quel quotidien pour les familles des forces de l’ordre »
« Sous l'uniforme, il y a un papa, un mari, un fils, une sœur ! » rappelle aurélie Laroussie Présidente des FFOC (Femmes des Forces de l’Ordre en Colère). Elle dénonce ainsi les « agressions à répétition », « l'irrespect », les menaces sur leurs familles mais aussi les « conditions de travail déplorables » dont sont victimes leurs époux. Les revendications de FFOC sont simples : simplification et anonymisation des procédures judiciaires afin de garantir l'anonymat de leurs époux et leurs familles par ricochet , une justice plus ferme pour les agresseurs, la reconnaissance de la "discrimination professionnelle" et la mise en place d'un « réel accompagnement » (psychologique, aides sociales), en cas d’agression. De même, d’année en année, les budgets consacrés à la sécurité et à la défense sont amoindris, laissant les forces de l'ordre sans moyens de se protéger. De la même façon, les périodes de repos raccourcissent et la vie de famille en pâtit de plus en plus ainsi que les difficultés du système des mutations . Sur les réseaux sociaux, les incitations à la haine envers les familles de policiers se multiplient. Pour les enfants, la consigne est : « Surtout ne dis pas que ton père est policier ! ». Sans oublier la « discrétion », pour préserver un semblant de vie privée, fait aussi partie des revendications de FFOC : Par exemple éviter de recevoir sa fiche de paie par la poste, dans une enveloppe de la Police nationale. Il n'y a pas mieux pour se faire repérer. C’est un combat de longue haleine que mène Aurélie Laroussie avec l’association FFOC, mais son ardeur à porter cette lutte n’a d’égal que sa détermination
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Diner débat Avril 2024
Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Valérie BIGNÉ, Conseil en management et ressources humaines pour un dîner débat sur le thème :
« Management : quand l’excès de bienveillance nous contraint »
Quelles que soient les raisons qui nous ont poussés à devenir Manageur, cette fonction choisie ou récompense d’un engagement professionnel assidu revêt des enjeux qui dépassent la liste des missions exhaustives dépeintes usuellement.
Au cœur du rôle de Manageur, la relation à l’autre est plus que jamais omniprésente, et, elle dépasse même les tâches du métier.
Ainsi chaque action, chaque choix, chaque mot, parfois même chaque intention, chaque non-dit, chaque silence, auront un impact sur les collaborateurs.
Face à ces constantes pressions internes et externes, la notion de bienveillance longtemps brandie comme une réponse miraculeuse peut devenir un puit sans fond oú ses écueils peuvent faire craindre la noyade.Retrouvez les photos :
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Diner débat Mars 2024
Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour de Jonathan HERSCOVICI, fondateur de StackinSat et de Surfin’Bircoin pour un dîner débat sur le thème :
« Tout ce qu’il faut savoir sur le Bitcoin»
Le bitcoin est une monnaie virtuelle, elle a été créée en 2008, en pleine crise des subprimes. La finance internationale était sans dessus dessous, avec des faillites de banques comme Lehman Brothers. L'idée des créateurs du bitcoin, c'est d'être indépendants vis-à-vis des banques centrales et des États, alors que tout le monde à l'époque doutait du système financier. Le bitcoin ne sera pas de la monnaie sonnante et trébuchante, c'est en fait un programme informatique qui va créer cette cryptomonnaie. Et la quantité de bitcoins est limitée à 21 millions d'unités.
Géré par un réseau informatique mondial
Toutes les transactions réalisées entre les utilisateurs sont répertoriées dans un grand registre informatique appelé blockchain. À chaque transaction, ce livre de compte numérique se met à jour. La monnaie peut être utilisée dans des pays qui n'ont pas suffisamment confiance dans leur monnaie, dans des économies instables. Par exemple, le Salvador (en Amérique centrale) a adopté le bitcoin comme monnaie officielle à côté du dollar. La cryptomonnaie est aussi utilisée dans des pays développés, notamment les États-Unis.
Une monnaie à forte valeur spéculative
Comme la quantité de bitcoin est limitée, les investisseurs en achètent en se disant que ça va prendre de la valeur. C'est devenu une monnaie de thésaurisation, certains parlent "d'or numérique". Seulement, après avoir grimpé à des niveaux stratosphériques (68 991 dollars pour un bitcoin en novembre 2021), la cryptomonnaie a pris un gros coup de barre, qui lui a fait perdre plus des trois-quarts de sa valeur à la fin de l'année 2022. À cette époque, des plateformes d'échange de cryptomonnaie comme FTX ont fait faillite, il y a eu des scandales.
Mais depuis peu, la frénésie est repartie, des fonds d'investissement basés sur le bitcoin ont été lancés récemment et validés par les autorités de la bourse de New York, ce qui a dopé l'enthousiasme des investisseurs et poussé la valeur de la monnaie virtuelle vers de nouveaux sommets. En février, en seulement un mois, le bitcoin a décollé de 40%.Retrouvez les photos :
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Diner débat Février 2024
Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Jan HOLTZHAUSSER, avocat au barreau de Toulouse pour un dîner débat sur le thème :
« Maîtriser les risques et les enjeux pour la conformité des opérations internationales»
De manière très schématique, la notion d’Export control des biens et technologies à double usage évoque toute règlementation restreignant l'exportation de certains produits tangibles, de logiciels et de technologies, dont il peut être fait un usage civil comme militaire (biens et technologies double usage). Ce contrôle est justifié par la volonté affichée de la communauté internationale de ne pas permettre l’utilisation de ces biens à des fins susceptibles de mettre en péril la sécurité et la stabilité mondiale.
Pour les opérateurs, cette notion d’export control est associée à bon nombre de concepts fondamentaux, dont l’importance est croissante au sein des entreprises, les invitant à s’organiser spécifiquement en conséquence
Les enjeux et les risques en matière d’export control de biens double usage et de matériels sensibles sont du type de ceux existant en matière douanière. Ils sont néanmoins décuplés, du fait de la sensibilité des produits en question. Tout manque de maitrise de la règlementation peut avoir les conséquences suivantes :
Pénal et financier : les règles de contrôle des exportations sont des règles de nature pénale, dans tous les pays mettant en œuvre de tels régimes. Toute infraction à ces règles entraine la responsabilité pénale de l’entreprise et éventuellement de ses représentants légaux. Les sanctions financières peuvent être très lourdes (en France, jusqu’à trois fois la valeur de l’objet de l’infraction).
Supply Chain - blocage des marchandises en douane : les autorités douanières réalisent quotidiennement des contrôles et ont la capacité de bloquer toute marchandise double usage n’étant pas exportée conformément à la règlementation.
Perte de certifications : l’absence de maîtrise des règles de contrôle des exportations peut être un motif de retrait ou de refus de délivrance de certifications douanières (type OEA), ou dans certains pays, de retrait du bénéfice des circuits de dédouanement les plus favorables.
Commercial : que ce soit avec les fournisseurs, clients ou prestataires de services logistiques, beaucoup de contrats prévoient des clauses dans lesquelles les parties s’engagent à un contrôle des règles de contrôle export. Tout manque de maîtrise peut donc contrevenir à certaines obligations contractuelles, qui ouvrent droit à des dommages et intérêts.
Réputationnel : au regard de la nature de la règlementation, des produits concernés et des risques de détournement à des usages non civils, toute infraction a un écho particulier, parfois jusque dans la presse.
Les règles de contrôle export sont toutes articulées autour des concepts de traçabilité, de maitrise de l’utilisation finale et de connaissance de ses produits. Nous retrouvons donc en effet le triptyque classement (qu’est-ce que mon produit ?), destination finale (où mon produit va-t-il être utilisé ?), utilisation finale (à quel usage mon produit est-il destiné ?).
C’est ce qui va conditionner le contrôle de son exportation, et éventuellement un refus de la part de l’administration s’il est destiné à un usage ou un territoire incompatible avec l’objectif affiché de la règlementation (lutter contre l’insécurité mondiale et la prolifération des moyens armés).
Ce sujet du contrôle des exportations de biens et technologies double usage reste en plein essor. C’est malheureusement le sens de l’histoire, et la dégradation progressive du contexte sécuritaire international renforce cette tendance. Une deuxième tendance notable est que, au-delà de l’objectif initial affiché de lutte contre la prolifération des armes, les Etats n’hésitent plus à utiliser cette règlementation pour remplir des impératifs de sécurité nationale, souveraineté économique et approvisionnement stratégique, complexifiant ainsi le quotidien des opérateurs de certains secteurs identifiés au gré des impératifs stratégiques.. Ce sujet du contrôle export se standardise au sein de tous les secteurs industriels et nécessite la création de fonctions en entreprises dédiées ou insérées dans un bloc compliance plus global.
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