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Diners-débat - Page 2

  • Diner débat Mars 2025

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    Une soixantaine de personnes se sont retrouvés autour de Raphaël VALERE, Président de l’association Base de Reconstruction Egregore pour un dîner débat sur le thème :

    « Accompagner les blessés de guerre sur le chemin de la reconstruction positive »

    L'émouvant témoignage de Raphaël VALERE, blessé en mission en Afrique a précédé la présentation de son association

    Fondée en mai 2023, l'Association Base de Reconstruction Égrégore est née de la détermination de personnes qui connaissent les défis et les cicatrices de la guerre. Gérée par des blessés, leur mission est claire : apporter soutien et espoir à leurs compagnons d'armes et à leurs familles.
    Au cœur de leur approche de guérison se trouve un triptyque puissant : le mouvement, la nature et les animaux. Ils croient en la force curative de ces éléments, offrant une voie vers la reconstruction physique et émotionnelle.
    Avec des moyens modestes, ils ont déjà eu l'honneur d'aider une vingtaine de blessés et leurs épouses. Comment ? En organisant des weekends ressourçant dans des gîtes, imprégnés d'activités en plein air et de bien-être. Ces moments de partage renforcent les liens, apportent la détente et ouvrent des portes vers de nouveaux horizons.

    Retrouver les photos

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  • Diner débat Février 2025

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    Une Cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Erwin DAZELLE, artiste peintre, pour un dîner débat sur le thème :

    « Comment fonctionne le marché de l’art »

    Le marché de l’art occupe une place singulière dans l’économie mondiale, non seulement par les sommes importantes qui circulent lors des ventes aux enchères et dans les galeries, mais aussi par l’impact plus diffus qu’il exerce sur divers secteurs économiques et culturels.

    1. Une industrie à multiples facettes

    Le marché de l’art ne se limite pas à la simple transaction d’œuvres. Il regroupe :

    • Les ventes aux enchères et les galeries : Ces intermédiaires facilitent la rencontre entre artistes, collectionneurs et investisseurs.

    • Les foires et salons internationaux : Ils contribuent à la visibilité des œuvres et à la dynamisation des échanges à l’échelle mondiale.

    • Les plateformes en ligne : La digitalisation bouleverse les modes de vente et de diffusion, rendant le marché plus accessible et transparent, tout en posant de nouveaux défis en termes de régulation.

    2. Impact économique direct

    Bien que le volume des transactions, souvent évalué en dizaines de milliards de dollars par an, reste modeste comparé à d’autres secteurs mondiaux, le marché de l’art génère plusieurs effets directs :

    • Création d’emplois spécialisés : Restaurateurs, experts, commissaires d’exposition, agents, et autres professionnels trouvent dans ce secteur des débouchés spécifiques.

    • Investissement alternatif : De plus en plus d’investisseurs considèrent l’art comme une classe d’actifs pour diversifier leur portefeuille, parfois en quête d’une valeur refuge face aux incertitudes des marchés financiers classiques.

    3. Impact économique indirect et socioculturel

    L’influence du marché de l’art dépasse largement le simple cadre économique immédiat :

    • Tourisme culturel et valorisation urbaine : Les expositions, musées et foires d’art attirent des visiteurs internationaux, dynamisant l’économie locale et renforçant l’image des villes (Paris, New York, Londres, etc.) en tant que pôles culturels majeurs.

    • Soft power et diplomatie culturelle : Les œuvres et artistes contribuent à forger l’identité culturelle d’un pays, renforçant ainsi son influence et son attractivité à l’international.

    • Effets sur des secteurs connexes : Le marché de l’art interagit avec la finance (notamment via l’investissement spéculatif et les prêts garantis par des œuvres), l’assurance, l’immobilier et même la technologie (avec l’émergence de solutions basées sur la blockchain pour certifier l’authenticité des œuvres).

    4. Enjeux et défis du marché mondial de l’art

    Malgré ses atouts, le secteur fait face à plusieurs défis :

    • Transparence et régulation : Le marché de l’art reste en partie opaque. Cette opacité, couplée aux enjeux de blanchiment d’argent et de fiscalité, pousse les autorités à envisager des régulations plus strictes.

    • Spéculation et volatilité : La valorisation des œuvres peut fluctuer fortement, influencée par la mode, les tendances artistiques ou encore l’appétit des investisseurs pour des placements alternatifs.

    • Digitalisation et mutation des modes de consommation : Si la digitalisation offre de nouvelles opportunités de diffusion et de vente, elle impose également de repenser les modèles économiques traditionnels et la relation de confiance entre les acteurs du marché.

    Conclusion

    La place du marché de l’art dans l’économie mondiale est à la fois symbolique et tangible. Il sert de baromètre de la richesse culturelle et financière, tout en stimulant des secteurs connexes comme le tourisme, la finance ou la technologie. Paradoxalement, même si son volume économique global est modeste, son influence en termes de rayonnement culturel et de dynamisation des économies locales en fait un acteur incontournable dans un monde de plus en plus interconnecté et globalisé.

    Retruvez les photos ci dessous

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  • Couscous du nouvel An

     

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    Quel bonheur de vous avoir retrouvé si nombreux ce soir à Saint-Jean-de-Luz pour notre première  rencontre de l’année.
    71 participants : Un record !

    L’occasion d’échanger les vœux, de revenir 18 ans en arrière sur l’origine de nos dîners-débats  et d’aborder 2025 avec ambition pour nos rencontres. Elles seront plus que jamais les rendez-vous de l’amitié et de la fidélité à nos valeurs.
    Merci à tous

    Retrouvez les photos :

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  • Petit déjeuner débat Décembre 2024

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    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Clément PARAKIAN, pour un petit déjeuner débat, sur le thème :

     

    « Les mots et les maux de l’Arménie »

     

    L'Arménie, au-delà de son histoire tragique marquée par le génocide de 1915, et plus récemment par la prise de contrôle du haut karabagh par l’Azerbaïdjan possède en effet une riche culture qui s'est développée sur plusieurs millénaires. Sa culture, ses traditions, son art et sa langue ont traversé les âges et sont devenus les points communs entre la France et l’Armenie.

     

    Longtemps Clément Parakian, Président de l’association Agur Arménie s’est fait une incertaine idée de l’Ame arménienne.

    Enfant apatride d’enfants du Génocide de 1915, il voyait l’Arménie comme un pâle reflet d’une grandeur à jamais oubliée voire disparue !

    Puis imperceptiblement, l’image exilée, rêvée et floue des jardins verdoyants arméniens puis ottomans est devenue plus nette en fondu enchaîné. Ces paysages édéniques sont basques et de France ; le sang des vins français a reconnu le vin d’Arche des plaines de l’Ararat ; les poètes ont troqué leurs vers ; les cultures christiques ont échangé leurs croix : en un mot, les Peuples frères et les Ames soeurs se sont tenus la main et le coeur.

    C’est cette Alliance des deux Cultures qui nous sont chères que l’Association Agur Arménie du Pays basque propose de mettre en lumière. L’association adolescente invite tous ses Amis présents et à venir à faire germer et croître les graines culturelles en dormance dans nos terres en danger et/ou qui sont en voie de l’être.

    Retrouvez les photos ci-dessous

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  • Diner débat Novembre 2024

     

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    Avant de débuter la soirée, nous avons observé une minute de silence en mémoire de notre ami thomas balleyguier, disparu brutalement le 6 Novembre dernier 

     

    Une cinquantaine de personnes se sont retrouvés autour de Francis LENNE, Général 2ème section, pour un diner débat sur le thème :

    « Quelle dissuasion nucléaire pour quelle sécurité »

    Lors de son intervention, le général Francis Lenne nous alerte comme bien d'autres citoyens dans le monde. Depuis maintenant près de 80 ans, les autorités politiques qui gouvernent la moitié de l'humanité nous entraînent dans une impasse fatale dont nous avons atteint les limites : la menace et les tirs d'armes nucléaires. Cette menace vient s'ajouter, tel un détonateur, à toutes celles qui pèsent déjà sur le monde. Un voire plusieurs déséquilibrés qui la brandissent maintenant en pensant ainsi couvrir leurs agressions, sont à l’œuvre. Ils renversent ainsi le sacro-saint paradigme de la « dissuasion nucléaire » conçue comme strictement défensive. Ceux des dirigeants qui, tout en prétendant vouloir faire disparaître cette menace ultime mais qui ne font que la rendre plus effective et qui s'abritent derrière cette prétendue « dissuasion » le font par aveuglement sur ses immenses risques et par illusion de puissance. Bien au contraire, ils nous nous désarment. 

    Les citoyens, non seulement français mais tous ceux de l'ensemble de la planète ont été bernés, manipulés, en leur laissant croire à la fois que cette menace les protégeraient pour toujours des guerres majeures mais aussi qu'ils pourraient réduire drastiquement les efforts qu'ils consacrent à leur propre défense. Nous sommes ainsi paralysés, tétanisés par ce que certains, pour se rassurer et se déculpabiliser, nomment parfois « le bluff » ou, pour faire plus riche, « la grammaire de la dissuasion ». 

    Réveillons nous, comme nous en appellent depuis près de huit décennies de très nombreux Prix Nobel, sociologues, physiciens, politiciens et organisations non gouvernementales : prenons en main notre destinée et préservons celles des futures générations. Tout tir nucléaire, qu'il soit volontaire ou commis par erreur, provocation, délire ou accident, sera fatal à la civilisation. Il ne s'agit pas, comme veulent le faire croire certains dogmatiques de cette pseudo-défense, « de vouloir désarmer la France » ni quiconque d'autre. Il s'agit bien au contraire, même si le mot peut sembler fort, de sauvegarder la civilisation menacée par quelques États voyous. Avec à la fois sérieux, réalisme et parfois non sans un brin d'humour, le général Lenne nous fait cheminer dans cette sombre et fatale impasse afin de nous convaincre que nous pouvons, comme tout simple citoyen, agir pour nous en sortir. Il est grand temps et ce sera pour la France et pour toutes les Nations qui l'accompagneront dans cette œuvre salvatrice une véritable démonstration de leur grandeur. Faute de quoi non seulement la folie expansionniste d'un autocrate ne se limitera pas au Donbass, mais la faiblesse des Nations libres peut entraîner l'humanité à sa perte. 

    Pour conclure, le général Lenne le démontre : ce n'est pas une utopie. Il nous rappelle à la fois les propos tenus en 1996 par le général américain Lee Butler qui fut commandant du Strategic Air Command : « Les armes nucléaires jouent sur nos peurs les plus profondes et se plient à nos instincts les plus sombres... Fondamentalement dangereuses, extraordinairement coûteuses, militairement inefficaces et moralement indéfendables ». S'y ajoutent les propos actuels de Mme Nicole Gnesotto, Professeur émérite au CNAM, Vice-Présidente de l’Institut Jacques Delors, qui fut membre de la Commission sur le Livre blanc de la défense en 2013 : « L’échec de la dissuasion se manifeste par le fait que la Russie a osé, en deçà du nucléaire, attaquer un pays européen sans crainte de représailles militaires » . Dans un article du journal Le Monde de juin 2024 l'ancien premier ministre suédois Stefan Löfven et le chercheur président du Strategic Foresight Group  Sundeep Waslekar lancent un appel :  « Nous devons nous mettre d’accord sur un plan d’action assorti d’un calendrier pour l’élimination progressive des armes nucléaires. La résolution 1722 (XVI) de l’AGNU fondée sur la déclaration commune des gouvernements de l’URSS et des États-Unis (1961) fournit un modèle pour notre sécurité commune. Sa réalisation nécessitera un cadre de sécurité collective alternatif mais ne demande aucun nouveau traité. Il suffit de mettre en œuvre l’article VI du TNP ». Le générale Lenne s'en fait le relais.

    Le défi que lance le général Lenne qui fut impliqué dans cette politique : faire respecter par ce projet mondial l'engagement au désarmement nucléaire sans désarmer autrement les Nations libres et en restaurant les industries qui s'y perdent. La France est ceux qui l'accompagneront dans ce projet en sortiront grandi.

    Retrouvez les photos 

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