Une quarantaine de personnes se sont retrouvés autour de Maitre Denis MAZELLA, Avocat au barreau de Bayonne spécialisé en droit des sociétés, Avocat référent de « Cap redressement », pour un dîner débat sur le thème :
« Protéger et conseiller les dirigeants grâce aux mesures de prévention des difficultés des entreprises »
L’automne risque d’être compliqué pour beaucoup d’entreprises au moment d’affronter les difficultés économiques liées à la pandémie.
Devant cette situation qui n’épargnera pas le pays basque, des avocats du barreau de Bayonne, regroupés sous l’entité "Cap Redressement" veulent alerter à la fois leurs collègues et les entrepreneurs sur l’existence de solutions, avant de se retrouver au tribunal de commerce pour prononcer la liquidation judiciaire d’une entreprise.
« Il y a à la fois une méconnaissance des procédures et une crainte du tribunal de la part des dirigeants. Le but de Cap redressement est d’éviter au maximum les faillites des entreprises. On distingue toujours les mêmes symptômes, il s’agit de conseiller les bons traitements » constate, Maitre Denis Mazella.
« Les chefs d’entreprises n’ont pas le réflexe d’aller au tribunal de commerce, d’autant qu’en France, on n’a pas la culture de l’échec, c’est mal perçu et dans la plupart des cas, quand ils arrivent, c’est trop tard. Les dirigeants ne connaissent pas l’arsenal de préventions qui permet de stopper l’hémorragie » poursuit Denis Mazella.
Parmi les procédures, l’avocat cite la conciliation, la conciliation ciblée, le mandat had hoc et la sauvegarde qui présente les mêmes garanties que le redressement judiciaire, en ayant l’avantage de ne pas engager la caution personnelle du dirigeant. Ces mesures évitent la cessation de paiement.
Cap redressement organise ainsi des formations pour les professionnels en contact direct avec les dirigeants d’entreprises
« Parfois, les chefs d’entreprises sont mal renseignées parce que leurs conseils ignorent les procédures. Cela peut s’avérer dramatique pour des gens qui perdent leur entreprise, leurs salariés, et même leur famille. Il faut préserver notre tissus économique » plaide Maitre Mazella
Le débat s’est poursuivi avec les témoignages de trois chefs d’entreprises qui sont passés par des périodes de redressement judiciaire, puis par un échange riche avec l’ensemble des participants
Retrouvez les photos